On était tous là, on attendait le dernier au revoir. Je te reverrai, j'en suis sûr. Le pretre venait de prier pour ton âme et tout le village pleurait. Tout le monde était là Marthe, tout le monde. Tu étais l'amie de tant d'entre eux, tu étais mon soleil. Simon m'a pris la main et a commencé à pleurer, il ne pleure jamais... J'ai laissé les petites à la maison, elles ne comprennent pas où est allée sa belle Maman et moi je ne sais pas quoi dire. Je ne sais pas pleurer sans toi, je n'arrive pas à sortir les larmes de mes yeux même s'ils sont pleins de chagrins, de souvenirs, de toi. Quand j'ai réussi à faire pleurer mes yeux mes levres se sont ouverts aussi:
- Elle était mon soleil... Elle l'est encore. On s'est rencontrés très jeunes. On avait toute une vie devant nous. On y croyait. On se disait toujours qu'on avait le temps de rêver, de vivre... Et maintenant elle n'est plus là.
Je me sentais faible Marthe, tu sais que si je pleure je commence à ouvrir mon coeur, je ne pouvait pas rien dire. Tu n'étais pas là.
- Je vous assure qu'elle est restée ici, dans chacun de nous. Elle est... elle était, non, elle sera toujours celle qui faisait de nous quelqu'un de mieux. Elle est le sourire qui nous rapelle qu'il faut vivre 'à fond' comme elle disait.
Après, c'était le pire moment, tous m'ont donné la main en pleurant pour me consoler, je ne veux pas que les gens me consolent. Je veux te revoir Marthe, reviens!
No hay comentarios:
Publicar un comentario