lunes, 5 de mayo de 2014

Fantaisie

Aunque no estés, sigo viéndote cuando me subo en el ascensor. Empiezas a observarme de arriba a abajo, a contemplarme como tú dices. Me río porque te pones muy tonto cuando me echas piropos. Me cuentas un poco lo que me escribiste en el mail de ayer. Estás viviendo cosas increíbles, yo también pero tú lo describes mejor. Ya he llegado al garaje y tengo que salir corriendo porque pierdo el tren y tengo clase en media hora. Imagino un beso y te desapareces. Suelo llorar un poco pensando en lo lejos que estás, en lo lejos que estamos.
 
Pero hoy llego tan tarde a clase que ni me acuerdo.
 
Je te vois toujours quand j'entre dans l'ascenseur, même si tu n'es pas ici. Tu commences à m'observer de haut en bàs, à me contempler comme tu le dis. Je rigole parce que tu deviens très bête quand tu me flattes. Tu me racontes un peu ce que tu m'as écrit dans le e-mail hier. Tu vis des choses incroyables, moi aussi, mais tu le décris mieux. Je suis déjà au garage et je dois me depêcher parce que sinon je rate le train et j'ai cours dans une demi-heure. J'imagine un bisous et tu disparais. Normalement je pleure un peu si je pense sur la façon dont tu es loin, dont on est loin.
 
Mais aujourd'hui j'arrive en retard à l'uni donc je ne me rappel même pas.